« Alors l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre et souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. » (Genèse 2:7, NBS). L’Éternel Dieu forma l’homme à partir de la poussière et de son souffle divin. L’homme a été créé à partir du matériel et de l’immatériel, du visible et de l’invisible, du terrestre et du divin. Telle est la nature de l’homme : une combinaison de ces deux éléments. Les Mystères divins de Dieu ont été institués pour la sanctification de l’esprit et du corps de l’homme, assurant ainsi l’union entre Dieu et l’humanité. Comme Jésus l’a dit : « Demeurez en moi, et moi en vous. Comme le sarment ne peut porter de fruit par lui-même, s’il ne demeure dans la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi. » (Jean 15:4, NBS). Investiguons si les Saints Sacrements sont bibliques.
Le Sacrement du Baptême
Le Sacrement du Baptême occupe la primauté parmi les sept Saints Sacrements, car il est la porte par laquelle l’individu reçoit le don du Saint-Esprit, devient une partie du Christ, entre dans l’Église et acquiert le droit de participer aux autres Sacrements. Le Seigneur Jésus-Christ a institué ce Sacrement après sa sainte résurrection, ayant accompli notre rédemption et rendu le salut disponible. Il a dit à ses disciples : « Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28:18-19, NBS), et « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16:16, NBS).
Le baptême est en effet nécessaire au salut, comme l’a indiqué le Seigneur : « En vérité, je vous le dis, à moins qu’un homme ne naisse d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jean 3:5, LSG). Dans ses catéchèses, saint Cyrille de Jérusalem commença ses enseignements par le baptême :
« Faites en vous un cœur nouveau et un esprit nouveau, afin qu’il y ait de la joie parmi les habitants des cieux : car si, selon l’Évangile, il y a de la joie pour un pécheur qui se repent, combien plus la salutation de tant d’âmes réjouira-t-elle les habitants des cieux. Comme vous êtes entrés sur un chemin bon et très glorieux, courez avec révérence la course de la piété. Car le Fils unique de Dieu est présent ici, tout prêt à vous racheter, en disant : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. »
Dans le baptême, le Saint-Esprit représente la part divine qui habite en nous à travers le lavage d’eau, qui est la partie matérielle du Mystère.
Le Sacrement de la Chrismation (Confirmation)
« Tu aimes la justice et tu hais l’impiété ; c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint de l’huile de joie plus que tes compagnons. » (Psaumes 45:7, LSG). Le Saint-Esprit qui habite en nous est un esprit de direction et d’illumination par lequel nous recevons la Grâce de Dieu qui apporte de nombreux autres dons gratuits, par le Mystère de la Chrismation ou le Sacrement de la Confirmation ou le sceau de l’union. Nous sommes oints de l’huile sacrée, formée à partir de l’huile de myrrhe recueillie, qui fut mise sur le corps du Christ après la croix. Une huile pour la sanctification de notre corps et de nos sens, afin de nous protéger des œuvres de Satan. Dans le Mystère de la Confirmation, le sceau est le divin qui vient à travers l’huile sacrée divine, qui est la partie matérielle.
Le Sacrement de la Repentance et de la Confession
Concernant nos faiblesses, Dieu a institué le Sacrement de la repentance et de la confession. La repentance et la confession au Père sont le sacrement du pardon de nos péchés, car Dieu a délégué l’autorité aux disciples et aux apôtres en disant : « Recevez le Saint-Esprit. Si vous pardonnez les péchés de quelqu’un, ils lui sont pardonnés ; si vous les retenez, ils sont retenus. » (Jean 20:22-23, LSG).
Saint Jean Chrysostome, dans sa 14e Homélie sur l’Évangile de Saint Matthieu, a dit :
« Prenons courage, je vous en prie, dans Son amour pour l’humanité, et montrons une repentance sincère, avant que le jour ne vienne, où il ne nous sera plus possible d’en profiter. Car tant que tout dépend de nous, seul Celui qui juge a le pouvoir sur le verdict. « Venons donc devant Son visage avec confession ; pleurons, lamentons-nous. Car si nous pouvons obtenir du Juge, avant le jour fixé, qu’il nous pardonne nos péchés, alors nous n’aurons même pas besoin d’entrer dans le tribunal ; mais au contraire, si cela n’est pas fait, Il nous entendra publiquement en présence du monde, et nous n’aurons plus aucun espoir de pardon. »
Le Sacrement de l’Eucharistie (Communion)
Le Mystère de l’Eucharistie, l’habitation en le Seigneur Jésus-Christ : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:56, LSG). Dans l’Eucharistie, le pain est sanctifié pour devenir la véritable chair de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, de même que le vin qui est transformé en son sang, versé pour le pardon de nos péchés.
Saint Ignace d’Antioche (vers 108 après J.-C.) dans son épître aux Philadelphiens a rassuré la foi dans sa déclaration :
« Prenez garde, donc, à n’avoir qu’une seule Eucharistie. Car il y a une seule chair de notre Seigneur Jésus-Christ et une seule coupe pour manifester l’unité de Son sang ; un seul autel ; comme il y a un seul évêque, avec le presbytère et les diacres, mes compagnons de service : afin que tout ce que vous fassiez, vous le fassiez selon la volonté de Dieu. »
Le pain matériel, par la grâce immatérielle de Dieu, devient sa propre chair divine, tout comme le vin qui devient son propre sang divin. Ce mystère a été institué par le Seigneur comme une nouvelle alliance lors du jeudi de l’Alliance, selon le Saint Évangile de Saint Matthieu : « Il prit le pain, rendit grâce, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : Prenez, mangez ; ceci est mon corps. Puis il prit la coupe, rendit grâce et leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang de l’alliance nouvelle, qui est versé pour beaucoup pour la rémission des péchés » (Matthieu 26:26-28, LSG).
Le Sacrement du Sacerdoce
Le Mystère du Sacerdoce est celui par lequel l’Évêque impose les mains au candidat appelé, afin que le Saint-Esprit descende sur cette personne pour lui accorder l’un des ordres du sacerdoce. En conséquence, la personne ordonnée reçoit l’autorité d’accomplir les ministères de l’Église, que ce soit les Saints Mystères, l’enseignement ou d’autres. Ce processus est appelé « Imposition des mains » ou « Ordination ». Le Seigneur Jésus-Christ institua ce Mystère lorsqu’Il choisit les douze comme Ses disciples et les consacra pour le ministère, « Il appela Ses disciples, et, parmi eux, Il en choisit douze qu’Il nomma aussi apôtres » (Luc 6:13, LSG). Il leur donna l’autorité d’absolution et de lien, « Il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Si vous pardonnez les péchés de quelqu’un, ils lui sont pardonnés ; si vous les retenez, ils sont retenus » (Jean 20:22-23, LSG).
Saint Ignace d’Antioche, dans son épître aux Magnésiens, écrivit :
« Je vous exhorte à étudier pour faire toutes choses avec une harmonie divine, pendant que votre évêque préside à la place de Dieu, et vos presbytres à la place de l’assemblée des apôtres, avec vos diacres, qui me sont très chers, et qui sont chargés du ministère de Jésus-Christ. »
Le Sacrement de Guérison
Les prêtres sont également dotés du mystère de l’onction des malades, qui consiste à oindre les malades avec des prières demandant à Dieu la guérison. Selon l’Évangile de Saint Marc, « Ils chassèrent beaucoup de démons, oignirent d’huile beaucoup de malades et les guérissèrent » (Marc 6:13, LSG). Le mystère a été institué par le Seigneur Jésus-Christ : « Dans toute ville où vous entrerez et où l’on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent, et dites-leur : Le royaume de Dieu est proche de vous » (Luc 10:8-9, LSG).
Saint Jean Chrysostome, dans ses Homélies sur l’Évangile de Saint Matthieu, a dit :
« Car l’huile ne fortifie pas tant le corps, que la bienveillance qui fortifie immédiatement l’âme et la rend invincible à tous et imprenable par le diable. Car, où qu’il nous saisisse, sa prise se dérobe alors, cette huile n’autorisant pas sa prise à se fixer sur notre dos. Avec cette huile, donc, oignons-nous sans cesse. Car elle est la cause de la santé, un approvisionnement de lumière, et une source de joie. »
Conclusion
Comme vous pouvez le voir, non seulement les Saints Sacrements/Mystères sont scripturaires, mais ils font partie de la tradition de l’Église primitive depuis le 2e siècle.
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Catégorie : Sacrements
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