Les homosexuels sont-ils “nés comme ça” ‎Partie ‎‎2: L’étude de Bailey et Pillard sur les ‎vrais jumeaux2 min read

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La deuxième étude scientifique utilisée par les médias pour propager l’idée selon laquelle l’homosexualité est génétiquement déterminée est la découverte d’une prévalence de l’homosexualité parmi les frères jumeaux et adoptifs par le psychiatre homosexuel Richard Pillard et le psychologue/activiste des droits des homosexuels Michael Bailey. ‎

Les deux chercheurs ont recruté les sujets de leur étude à travers des publications homosexuelles qui s’adressent exclusivement à la population homosexuelle. Ainsi, leur étude ne représentait pas une sélection randomisée et non biaisée. Néanmoins, ils ont constaté que parmi les frères qui ont répondu, 52 pour cent des vrais jumeaux, 22 pour cent des faux jumeaux, 11 pour cent des frères adoptifs et 9 pour cent des frères non jumeaux étaient homosexuels. Bailey et Pillard ont émis l’hypothèse que la raison pour laquelle il y avait un pourcentage si élevé d’homosexualité chez les vrais jumeaux était due à leur constitution génétique identique. ‎

Mais ici aussi, nous rencontrons des problèmes. ‎

La moitié des vrais jumeaux n’étaient pas homosexuels ; ils étaient clairement hétérosexuels. Comment cela pourrait-il être possible s’ils partageaient les mêmes gènes qui sont censés prédéterminer l’homosexualité ? Dans Perpétuer les mythes homosexuels, Richard A. Cohen a noté :

« Si une orientation homosexuelle est génétique, alors 100 % de tous les frères jumeaux identiques auraient dû être homosexuels, mais seulement la moitié l’étaient. Il est donc facile de conclure que ce sont des facteurs environnementaux, et non les gènes, qui sont à l’origine de l’homosexualité. » ‎

Même le Dr Simon LeVay a admis que ni l’étude de Bailey et Pillard sur les jumeaux ni ses propres recherches sur le cerveau n’ont prouvé que l’homosexualité est génétiquement déterminée. « Pour le moment, c’est encore un très grand mystère. Même mon travail, ni aucun autre travail réalisé jusqu’à présent, ne clarifie vraiment totalement la situation de ce qui rend les gens gays ou hétérosexuels. En fait, les études jumelles, par exemple, suggèrent que ce n’est pas totalement inné, parce que même les vrais jumeaux n’ont pas toujours la même orientation sexuelle.

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