La résurrection de Jésus-Christ est essentielle à la foi chrétienne. Sans la résurrection, Jésus était un enseignant phénoménal qui a menti sur sa nature de Dieu et a été condamné à une mort atroce pour ce mensonge. Les critiques textuels du Nouveau Testament ont tendance à consacrer beaucoup d’énergie à réfuter l’affirmation selon laquelle Jésus est physiquement ressuscité des morts. L’une de ces théories s’appelle « la théorie de la substitution ».
Avant d’entrer dans les détails de cette théorie, nous devrions mentionner ce qui suit pour éviter les questions sur la validité du récit de la crucifixion en tant qu’événement réel. Il existe plusieurs références non chrétiennes à la crucifixion de Jésus-Christ, ce qui signifie que cet événement n’a pas été « inventé » par les auteurs du Nouveau Testament. Il s’agissait d’un événement historique réel avec plus de preuves historiques que de nombreux autres événements dont l’authenticité est incontestée. Nos résultats de recherche sur ce sujet peuvent être consultés sur ce lien https://copticapologetics.com/2023/09/18/is-there-historical-evidence-for-the-crucifixion-of-christ/
La théorie :
Cette théorie affirme que la personne qui a été crucifiée et est morte sur la croix n’était pas Jésus-Christ de Nazareth, mais quelqu’un se faisant passer pour lui. Il y a deux pensées dominantes : soit il s’agissait du frère jumeau de Jésus, soit il s’agissait de quelqu’un transfiguré pour ressembler physiquement à Jésus. La raison pour laquelle tant de gens prétendaient avoir vu Jésus-Christ après sa résurrection « miraculeuse » d’entre les morts était qu’il n’était pas réellement mort.
Problèmes avec cette théorie :
Premièrement, Jésus n’avait pas de frère jumeau. Il n’y a aucune preuve de cela dans les textes anciens authentiques – ni d’auteurs chrétiens ni non chrétiens.
Deuxièmement, le cas d’une erreur d’identité où quelqu’un a été transformé à l’image de Jésus n’a également aucun support textuel ancien. Les quelques érudits qui croient qu’il s’agit d’une explication plus probable de la résurrection du Christ affirment qu’il pourrait s’agir soit de l’apôtre Thomas, de Judas Iscariote ou de Simon de Cyrène. Selon vous, laquelle de ces personnes aurait enduré l’agonie inimaginable de la crucifixion jusqu’à la mort sans céder et avouer sa tromperie ?
Troisièmement, cette théorie remet en question l’intelligence et la diligence des autorités romaines et juives. Ils l’auraient surveillé de très près ! Peut-on croire que les autorités juives commettent une telle erreur ? Ils voulaient la mort de Jésus (Chilton 2013).
Quatrièmement, Sainte Marie, la mère de Jésus, passerait à peine six heures au pied de la croix où son Fils mourait lentement, pleurant ses souffrances et sa mort imminente, si elle soupçonnait que cet homme n’était pas son fils.
Cinquièmement, pourquoi Jésus disparaîtrait-il alors que ses disciples étaient persécutés, torturés et exécutés ? Les abandonner ne convient pas du tout à sa nature – un tel abandon n’aurait pas entraîné le refus de ses disciples de renoncer à leur croyance en Jésus comme étant Dieu incarné sur terre.
Enfin, qui aurait eu la capacité de modifier miraculeusement l’apparence d’un homme pour qu’il ressemble tellement à Jésus que sa mère et certains de ses amis les plus proches auraient été dupes ? Et si cette personne accomplissait ce miracle pour tromper ce qui a finalement inclus des milliards de personnes, quelle pourrait être sa motivation ? Comment croire la parole de quelqu’un qui prétend avoir délibérément trompé toute une communauté ?
En conclusion :
Sans preuves textuelles provenant d’auteurs anciens du premier ou du deuxième siècle, un incident aussi important et altérant la foi n’a aucune base sur laquelle s’appuyer. De plus, lorsqu’on essaie d’appliquer la logique à cette théorie, trop de questions restent sans réponse. La théorie de la substitution ou de l’erreur d’identité n’est pas une alternative viable à la résurrection miraculeuse de Jésus-Christ.