Que disent exactement les manuscrits de l’Ancien Testament sur l’homosexualité ?

Genèse :

La création et le mariage :

Le récit de la création dans la Genèse déclare :

« Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu ; il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la ; dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout être vivant qui se meut sur la terre. » (Genèse 1:27-28, LSG)

Dieu bénit le mariage hétérosexuel et établit la création humaine sur deux piliers — le mâle et la femelle. La même chose apparaît lors du renouvellement de l’alliance avec Noé :

« Mais j’établirai mon alliance avec toi ; tu entreras dans l’arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. De tout être vivant, de toute chair, tu feras entrer dans l’arche deux de chaque espèce pour les conserver en vie avec toi : il y aura un mâle et une femelle. » (Genèse 6:18-19, LSG)

Ici, Dieu préserve sa création par la sanctification du mâle et de la femelle dans l’arche.

Jésus, Dieu incarné, le Fils unique, a confirmé cela dans Matthieu :

« N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l’homme et la femme ? » (Matthieu 19:4, LSG)

Nous voyons ainsi comment les Écritures sont en parfaite harmonie, formant l’unité du Dieu saint, depuis Moïse écrivant la Torah jusqu’aux disciples du Christ. Cela nous assure que les enseignements des Écritures sont la vérité, une vérité préservée des développements culturels.

En effet, lorsque Dieu souhaite préciser qu’un commandement est temporaire ou “culturellement conditionné”, il le fait. Par exemple, les aspects cérémoniels de la Loi de Moïse institués dans l’Ancien Testament ont été abrogés dans le Nouveau Testament. Nous pouvons donc conclure que si les interdictions de Dieu contre l’homosexualité étaient limitées à une époque ou à des pratiques spécifiques et n’étaient plus pertinentes, Dieu nous l’aurait clairement indiqué dans le Nouveau Testament.

Sodome et Gomorrhe :

Regardons le récit de Sodome et Gomorrhe :

« Avant qu’ils se couchent, les gens de la ville, les hommes de Sodome, jeunes et vieux, tout le peuple sans exception, entourèrent la maison. Ils appelèrent Lot et lui dirent : Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, afin que nous les connaissions. Lot sortit vers eux à l’entrée de la maison, ferma la porte derrière lui, et dit : Je vous prie, mes frères, ne faites pas le mal ! Voici, j’ai deux filles qui n’ont pas connu d’homme ; je vais vous les amener, et vous ferez d’elles ce qu’il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes, puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit. » (Genèse 19:4-8, LSG)

Derrick Sherwin Bailey soutient que le verbe “connaître” ne fait pas référence à une relation sexuelle. Il fait remarquer que ce mot apparaît 943 fois dans l’Ancien Testament, mais qu’il n’est utilisé qu’une douzaine de fois pour désigner un rapport sexuel. Cependant, dans le contexte immédiat de Genèse 19:5, le verbe yada (« connaître ») ne peut signifier autre chose qu’un rapport sexuel.

Le sens d’un mot se détermine non seulement par sa définition, mais aussi par le contexte général.

Pourquoi Lot proposerait-il désespérément un mal moindre (un viol hétérosexuel) à la place d’un mal plus grand (un viol homosexuel) ? Pourquoi offrirait-il ses filles si les Sodomites ne faisaient que violer une coutume sociale par une demande impolie ? Le fait que Lot mentionne la virginité de ses filles montre qu’il comprenait la nature sexuelle de la demande et qu’il proposait un “pot-de-vin” sexuel. De plus, les hommes refusèrent son offre et exigèrent avec colère de satisfaire leurs désirs envers ceux qu’ils pensaient être des hommes.

Dans le Nouveau Testament, la même interprétation est confirmée :

« Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui se livrèrent comme elles à l’immoralité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel. » (Jude 1:7, LSG)

Cela confirme que le péché de Sodome et Gomorrhe était un péché sexuel. Les traditions juive et chrétienne l’ont toujours interprété ainsi. Philon d’Alexandrie (25 av. J.-C. – 45 ap. J.-C.), un penseur juif, nota que « les hommes de Sodome s’étaient habitués à être traités comme des femmes. »

Lévitique :

Le Lévitique contient des déclarations explicites :

« Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination. » (Lévitique 18:22, LSG)

« Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une abomination ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. » (Lévitique 20:13, LSG)

Certains critiques affirment que ces passages ne condamnent pas l’homosexualité elle-même sur un plan moral, mais plutôt la prostitution masculine cultuelle ou les “impuretés rituelles” associées à l’idolâtrie cananéenne. Ils prétendent que, puisque ces pratiques religieuses ont disparu depuis des millénaires, ces versets ne peuvent pas s’appliquer à des “relations homosexuelles aimantes et engagées” d’aujourd’hui.

Cet argument est faux, car lorsque Dieu veut parler spécifiquement des prostitués cultuels, il le fait clairement, comme dans :

« Aucune des filles d’Israël ne se livrera à la prostitution, et aucun des fils d’Israël ne se livrera à la sodomie. » (Deutéronome 23:17, LSG)

Et pourtant :

La Bible ne décrit pas l’homosexualité comme un péché “plus grand” que les autres. Tout péché est offensant pour Dieu. Sans le Christ, nous sommes perdus, quel que soit le type de péché qui nous enchaîne.

Selon la Bible, le pardon de Dieu est offert à l’homosexuel tout comme à l’adultère, à l’idolâtre, au meurtrier ou au voleur. Dieu promet la force pour triompher du péché, y compris de l’homosexualité, à tous ceux qui croient en Jésus-Christ pour leur salut.

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